Quels enseignements photographiques après 3 mois de Road Trip ?

Une image dans les rues de San Diego

Faire des photos pendant qu’on voyage est formateur, surtout quand le voyage dure 3 mois. Je me suis beaucoup observé lorsque je shootais et j’ai énormément appris sur ma pratique. Pas vraiment en terme technique mais plutôt sur la relation que j’entretiens avec la photographie. Dans cet article, j’ai donc décidé de vous partager les enseignements photographiques que j’en avais tiré.

Photo de rue ou de paysage ?

Étant donné que j’ai alterné entre ces deux environnements, j’ai eu le temps de connaître ma préférence ! Je préfère la photo de rue (ou street photography) à la photo de paysage. Pour moi, les deux type de photo ne s’approchent pas de la même manière.

En photo de rue, il faut être à l’affût de ce qui nous entoure, vivre dans son environnement, le ressentir et capter les mouvements. On peut parfois attendre à un endroit bien précis parce qu’on sent que quelque chose peut se passer. Tout est dans la spontanéité et l’observation de tous les événements qui se passent autour de nous.

Une image dans les rues de San Diego
Une image dans les rues de San Diego

En photo de paysage, j’ai l’impression que c’est la recherche du bon spot qui sera à la base d’une bonne photo. On voudra aussi rechercher la bonne lumière pour que notre paysage soit le mieux éclairé à certains moments de la journée. En terme de matériel et si on veut aller chercher une qualité maximale, on va se munir d’un trépied et de filtres. Je reconnais cependant que de très belles photos de paysage sont faites à main levée et sans filtre !

En bref, je préfère être à l’affût en ville car il y a plein d’opportunités pour peu qu’on soit observateur. Pour moi, la photo de paysage demande beaucoup d’efforts pour ramener une seule image. Mais, ce qui me frustre le plus, c’est que la plupart des images me paraissent plates, même lorsqu’elles sont bien composées. Quitte à aller voir des points de vue à couper le souffle, autant partir léger et apprécier le moment.

Le superbe point de vue du Zion NP depuis Angel's Landing
Le superbe point de vue du Zion NP depuis Angel’s Landing

L’humain comme sujet de prédilection

En lisant le premier paragraphe, vous vous dites sûrement que j’ai une dent contre le paysage. Si je tiens ce discours depuis plusieurs lignes, c’est aussi et surtout parce qu’un paysage me parle moins surtout lorsqu’il n’y a personne dessus. En effet, je me suis rendu compte que j’avais un intérêt pour une photo lorsqu’au moins un humain était présent.

L'image d'une femme regardant au loin à Zabriskie Point
L’image d’une femme regardant au loin à Zabriskie Point

Pour vous donner un exemple, regardez cette image de Zabriskie Point à la Death Valley. Lorsque nous nous y sommes rendus, le Soleil était haut dans le ciel et les photos que j’y faisais ne me plaisaient pas spécialement. Puis, j’ai aperçu cette femme au loin, regardant les formations rocheuses. Ni une ni deux, j’ai cadré et j’ai déclenché. Après un léger traitement sur Lightroom CC, j’ai obtenu une image qui me plait et dont je suis fier !

Je vais donc avoir un intérêt plus important pour les photos de paysages qui incluent une présence humaine. Pour moi, cela crée des images plus fortes et qui sont souvent porteuses d’un message qui va au delà de la photo “carte postale”.

S’imprégner des lieux

Le dernier point que je voulais développer dans cet article relève plus de la sensation à être quelque part et ressentir l’inspiration pour prendre des photos. Je pense qu’il est normal d’être plus ou moins inspiré par les lieux qu’on traverse. Cette inspiration dépend aussi de la sensibilité propre de chacun !

Dans les rues de Manhattan à New-York
Dans les rues de Manhattan à New-York

Vous aurez compris que je préfère l’environnement urbain. Je trouve que les images ont plus d’impact, principalement car je me sens inspiré par ce qui m’entoure en ville. D’ailleurs, si je devais refaire un voyage aux USA, je ferai beaucoup moins de parcs et je resterai plus longtemps dans les grandes métropoles. Maintenant que j’ai visite la plupart d’entre elles, j’essaierai de me perdre dans les quartiers ou de rester dans une même zone toute la journée et observer tout ce qui s’y passe pour le photographier.

S’imprégner des lieux est essentiel car le regard change au fur et à mesure qu’on semble faire partie d’un milieu. On ne le voit plus comme derrière une vitrine mais de l’intérieur. Avec une telle approche, on s’intègre dans cette agitation et il ne nous reste plus qu’à la cueillir du bout de l’objectif … 😉

Conclusion

Voilà, je vous ai tout dit ! Et vous, quelles sont vos images préférées et pourquoi elles vous inspirent ? Si vous en avez une, quelle est votre approche de votre sujet de prédilection ? Lâchez vous dans les commentaires, je serai heureux d’en discuter avec vous ! 😉

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