Tu viens d’acquérir un tout nouveau boitier argentique. Félicitations ! Sauf que le problème, c’est que tu ne sais pas s’il fonctionne ! Dans cet article, je vais te donner quelques conseils ainsi que des tests à réaliser pour que tu puisses vérifier si ton matériel fonctionne. Let’s go !
ETAPE 1 : CONSULTE ET LIT LE MANUEL
Cette première étape va te paraître toute bête, mais pour te familiariser avec ton appareil, aide toi du manuel. Cela te permettra, entre autres, de comprendre quel bouton / levier correspond à quelle fonction. D’un autre côté, lire le manuel en même temps que tu explores l’appareil te permettra de répondre toi même à plein de questions et de savoir ce qu’il faut pour le faire fonctionner (Quelle pile ? Comment y charger une pellicule ? Comment activer le flash ? Etc). Tu éviteras par la même occasion de t’énerver sur un bouton qui ne fait pas ce que tu souhaites voire carrément de bousiller un système mécanique sur lequel tu as trop forcé.
Les manuels numérisés sont facilement consultables sur Internet avec une simple recherche Google comprenant le nom de l’appareil + manuel (ou “notice” ou encore “manual” si tu cherches en anglais).
Etape 2 : Tester l’appareil photo “à vide”
Avant de charger la moindre pellicule dans ton appareil, je t’invite à tester toutes les fonctionnalités du boîtier (et de l’objectif bien entendu) “à vide”. Pourquoi ?
Cela te permettra d’identifier d’éventuels soucis tout en te laissant la possibilité d’ouvrir ton appareil photo si le miroir se bloque ou que le rideau ne veut plus se fermer par exemple.
Voici la liste des points à vérifier sur ton objectif :
- Manipuler la bague de mise au point ainsi que celle des ouvertures afin de vérifier qu’elles sont fluides. Ne pas hésiter à enclencher le testeur de profondeur de champ pour vérifier que le diaphragme se ferme correctement (et que les lamelles sont propres)
- Teste plusieurs ouvertures et regarde à l’intérieur de l’optique si le diaphragme se ferme correctement. Au préalable, pense à ouvrir le dos de ton boitier pour laisser passer la lumière et mieux distinguer le diaphragme.
- Pense à observer par simple contrôle visuel l’intérieur de ton optique. Regarde s’il n’y a pas formation de mousse ou champignons. De l’humidité peut également rester bloquée dans le système optique.
Voici la liste des points à vérifier sur ton boîtier :
- Armer et déclencher ton appareil dans le vide pour déceler des bruits anormaux ou une résistance dans le levier d’armement. Attention : ne force jamais si tu vois que ça bloque. Tu risques de casser le système d’armement qui peut être très compliqué à réparer alors manipule ton appareil en douceur.
- Tourner la bague des vitesses pour tester sa fluidité.
- Vérifier l’étanchéité des rideaux depuis le dos. Pour cela, retire l’objectif, ouvre le dos de ton appareil et relève le miroir (toujours délicatement). Oriente ton appareil vers une source lumineuse. Normalement, tu ne dois pas voir de lumière traverser, signe que ton rideau est bien étanche à la lumière. Cette opération permet donc de repérer d’éventuels petits trous ou de la saleté / moisissures. A vérifier lorsque l’appareil est armé (prêt à déclencher) et lorsque l’appareil a déclenché (après avoir appuyé sur le bouton).
- Tester visuellement tes vitesses :
- Retire ton optique et regarde le miroir
- Règle ton obturateur (ou rideau) sur 1 seconde. Observe le résultat.
- Règle ton obturateur sur une vitesse plus élevée. Observe le résultat.
- La différence doit être flagrante entre les deux réglages (tu peux éventuellement chronométrer les vitesses inférieures à la seconde si tu as ces réglages sur ton boitier)
Remarque : Sur un boitier ancien non révisé, il est souvent préférable de ne pas utiliser la vitesse la plus basse et la vitesse la plus haute. Ces dernières sont en effet plus susceptibles d’être fausses.
- Test la pose bulb (souvent notée “B” au niveau de la roue des vitesses). Tout en ayant le dos ouvert, arme puis déclenche en restant appuyé sur le bouton. Tant que tu as le doigt appuyé sur le bouton, le rideau et le miroir ne doivent pas se fermer ou redescendre.
- Viser successivement une zone lumineuse et une zone sombre et voir si la cellule interne réagit. Il est également possible de se mettre face à un mur blanc uniforme et comparer les indications de la cellule avec celle d’un un boitier numérique. Toute une génération de boîtiers utilisent des piles au mercure 1,35V désormais non disponibles. Elles sont remplacées aujourd’hui par des piles 1,5V et la légère surtension peut provoquer une erreur d’1 diaph (ou 1 STOP).
- Tester le retardateur (cf. manuel). ATTENTION : sur les modèles 100% mécaniques, le blocage du retardateur peut entraîner le blocage du boîtier (et là, c’est la merde !). Je t’invite donc à la tester avec beaucoup de précautions.
- Vérifier les mousses du dos : trop fines, elles pourraient laisser passer la lumière et créer des fuites de lumière sur le film. Néanmoins, même sans fuites de lumières, des vieilles mousses peuvent devenir poudreuse et finir sur le film provoquant des “trous” sur l’image finale. Si tu as un doute, mieux vaut les remplacer.
Selon ton appareil et les fonctionnalités dont il dispose, tu ne pourras pas toujours effectuer tous les tests. L’idée principale est de vérifier que l’appareil fait bien ce qu’on lui demande lorsqu’on modifie un réglage ou qu’on active une fonctionnalité.
En cas de doute sur la réalisation d’une opération je te renvoie à la première étape !
Etape 3 : Achète une pellicule Noir et Blanc pas chère
Lorsque tu souhaites tester un boîtier argentique, il vaut mieux dépenser très peu de sous dans sa pellicule (surtout si tu te rends compte qu’il y a un problème !). Actuellement, le prix d’une pellicule couleur dépasse facilement les 10 euros. Par contre, en Noir et Blanc, il est possible de trouver des pellicules pour moins de 6 euros. Voici une liste des pellicules à tout petit budget :
- FOMA 100 / 200 / 400 (36 poses) : 3 pellicules classiques de la marque FOMA, disponibles en 100, 200 et 400 ISO. Cette pellicule se trouve très facilement chez plein de distributeurs et boutiques argentiques
- Ilford FP4+ (36 poses) : pellicule 125 ISO de la marque Ilford
- Ilford HP5+ (24 poses) : pellicule passe partout 400 ISO de la marque Ilford (à noter que la version 36 poses se trouve autour de 7 ou 8 euros)
- Rollei RPX 100 /400 (36 poses) : 2 pellicules de la marque Rollei, disponibles en 100 et 400 ISO (à noter qu’elle est aussi disponible en 25 ISO mais je vous le déconseille pour du test)
- Kentmere Pan 100 / 400 (36 poses) : 2 pellicules classiques disponibles en 100 et 400 ISO de la marque Ilford
- Agfa APX 100 / 400 (36 poses) : 2 pellicules classiques disponibles en 100 et 400 ISO de la marque Agfa
En ce qui concerne le nombre de vues, je t’invite à réaliser tes tests sur une pellicule 36 poses plutôt qu’une 24 poses. Ça te permettra d’avoir plus d’images pour faire un test vraiment complet. Concernant la sensibilité, cela va principalement dépendre des conditions dans lesquelles tu réalises tes tests : en extérieur plein Soleil, 50 ou 100 ISO ; en “intérieur” ou par temps gris, plutôt 400 ISO.
Pour choisir ta pellicule de test, je t’invite donc plutôt à te diriger vers une Foma, une Kentmere ou une APX.
Etape 4 : Charge correctement la pellicule test dans ton appareil photo
Pour charger correctement ta pellicule dans ton boitier, suit ces étapes :
- Ouvre le dos de ton boitier. Si tu ne sais pas comment t’y prendre, le manuel de ton appareil t’apportera la réponse. La plupart du temps, il faut soulever délicatement le levier de rembobinage situé à gauche de l’appareil. Un petit clic se fait alors entendre et le dos s’ouvre
- Place la cartouche dans son emplacement, la “tête à l’envers” et abaisse le levier de rembobinage.
- Déplie l’amorce de la pellicule pour l’emmener dans l’axe récepteur, de l’autre côté de l’appareil
- Avance la pellicule avec le levier d’armement et déclenche lorsque celui-ci ce bloque. Répète cette opération 2 à 3 fois maximum. Le film doit être suffisamment tendu et le levier de rembobinage doit tourner lorsque tu avances la pellicule
- Referme le dos et fais avancer ta pellicule jusqu’à ce que ton compteur de vue t’indique 0 ou 1. Vérifie en même temps que la manivelle de rembobinage tourne quand tu armes (s’il y en a une).
En principe, si tu suis toutes ces étapes, tu devrais t’en sortir ! Aide toi de la vidéo ci-dessus si tu tâtonnes un peu trop. Si jamais quelque chose coince, rembobine la pellicule et reprends les étapes une par une, ne force pas.
Etape 5 : Fais des images bien précises et note tes réglages
Ta pellicule test est chargée et prête à être exposée ! Afin de tester de manière efficace ton appareil photo, je t’invite à suivre la série de photos suivante :
Test des vitesses et de l’ouverture
- Rends toi dans un endroit où la lumière ne bougera pas (en extérieur lors d’une journée ensoleillée sans nuages ou par temps gris, éventuellement en intérieur mais avec des sources de lumières continues puissantes).
- Choisis un sujet et fais une première photo avec un appareil numérique (ou ton smartphone).
- Regarde si la photo est bien exposée. Si oui, reporte les réglages sur ton appareil argentique en faisant attention à ce que la sensibilité de ton appareil numérique corresponde à la sensibilité de ta pellicule. Si ce n’est pas le cas, compense avec l’ouverture ou la vitesse (cf. le triangle d’exposition).
Remarque : dans l’idéal, il faut que la sensibilité de ta pellicule puisse te permettre de prendre une photo avec ta plus grande ouverture et ta vitesse la plus élevée. Par exemple, si ton appareil ouvre de f/2 (ou f/1.8) à f/22, il faut que tu prennes ta photo avec une ouverture de f/2. Au niveau des vitesses, si ton appareil déclenche entre 1s et 1/1000s, il faut que tu prennes 1/1000s.
- Positionne ton appareil sur un trépied (à défaut, pose ton appareil sur un élément stable)
- Fais la mise au point et déclenche la première image avec le premier couple ouverture / vitesse (dans l’exemple : f/2 et 1/1000s)
- Arme et déclenche une seconde fois en diminuant ton ouverture d’un STOP et en augmentant ton temps de pose d’un STOP (dans l’exemple : je passe de f/2 à f/2.8 pour l’ouverture et de 1/1000s à 1/500s pour la vitesse)
- Répète cette opération jusqu’à la dernière ouverture possible (la plus faible)
- Pour tester les vitesses plus faibles (dans l’exemple, en dessous d’1/8s), il faut que les conditions de lumière changent. Essaye de revenir au même endroit lorsque la luminosité sera plus faible. Un bon point de repère est de revenir juste après le coucher du Soleil. Attention cependant : la lumière va très vite changer une fois le Soleil couché donc ne traine pas pour faire tes photos.
- Reprends une photo numérique en fixant ton temps de pose à la même vitesse que la dernière photo prise avec l’ouverture la plus faible (dans l’exemple, 1/8s). Reporte l’ouverture correspondante la plus proche sur ton objectif.
- Réalise ensuite les photos restantes en faisant varier l’ouverture et la vitesse de la même manière que précédemment. Dans l’exemple, je fais une photo à 1/8s et mon appareil numérique m’indique f/5.6. renseigne donc f/5.6 sur mon objectif et 1/8s et je fais une photo du même endroit (même cadrage). Je fais ensuite plusieurs photos en compensant l’ouverture jusqu’à la dernière vitesse la plus élevée possible (hors pose bulb). Ça donne donc : f/8 pour 1/4s puis f/11 pour 1/2s puis f/16 pour 1s.
Cette procédure va te permettre de savoir si une vitesse n’est pas correcte. En effet, étant donné que tu as gardé une exposition constante sur chaque image en compensant l’ouverture par la vitesse, toutes les images devraient avoir la même exposition. Si ça n’est pas le cas sur une ou plusieurs images, il est fort probable que la (ou les) vitesse(s) ne soi(en)t pas juste(s).
Il est fort probable que tes vitesses élevées (1/500s ou plus) soient erronées. Ceci s’explique par le fait que les hautes vitesses demandent beaucoup de précisions pour les mécaniques. Or avec le temps, le système n’est plus forcément aussi précis qu’à l’origine. On peut alors constater des expositions non homogène sur l’image car le second rideau de l’obturateur a tendance à “rattraper” le premier rideau.
Les vitesses les plus basses peuvent également présenter des soucis. En effet, si le mécanisme est “grippé” et/ou mal huilé par exemple, la vitesse d’une seconde peut être légèrement plus longue en pratique.
Test de la cellule interne
Il existe plusieurs modes de mesures pour les cellules internes. Dans un souci de clarté, je vais simplifier en disant qu’on trouve 2 méthodes principales : la mesure globale et la mesure ponctuelle.
Dans la première, la cellule va mesurer l’ensemble de ce que tu vas cadrer. Elle va donc faire une mesure “moyenne” de l’exposition en fonction de ce qu’elle “voit” dans le cadre. Si elle voit plus de sombre que de clair, elle va avoir tendance à surexposer la mesure, dans le cas contraire, elle va avoir tendance à sous-exposer.
Dans le second cas, la cellule va mesurer l’exposition à partir d’un point que tu vises (en général, ce point se trouve au centre du cadre, là où tu fais ta mise au point). Si tu vises une zone sombre, la cellule va avoir tendance à surexposer la mesure. Si tu vises un point clair, la cellule va avoir tendance à sous-exposer la mesure.
Pour ce test, il faut d’abord que tu te renseignes sur le (ou les) mode(s) de mesure que propose ton appareil (cf. le très cher manuel !).
Si tu es en mesure ponctuelle, vise des sujets de différentes tonalités (plus sombres et plus clairs) et observe comment ta cellule réagit. Prends par exemple une photo d’une fleur blanche sur un fond noir en ayant mesuré sur la fleur et une autre image de la même scène en mesurant sur le fond.
Si tu es en mesure globale, essaye plusieurs situations comme la lumière directe, le contrejour, photographier un sujet lumineux puis un sujet sombre, prendre des photos d’une scène très contrastée avec des zones sombres et des zones claires, etc.
Si tu as plusieurs modes, essaye les tous pour voir quel mode fonctionne mieux dans quel cas et fais toi ton propre avis.
Test de la mise au point
Pour tester la mise au point, je t’invite à prendre un objet qui comporte des détails et à le placer à 1 m de ton appareil environ. Eloigne le de tout arrière plan proche comme un mur par exemple. Règle ton ouverture à f/2.8 ou f/4 (à défaut, ta plus grand ouverture). Fais la mise au point sur l’objet. Avant de déclencher, regarde sur ton objectif si la distance de mise au point correspond à la distance à laquelle tu as placé ton objet. En plaçant ton objet à 1m et en ayant la mise au point faite sur celui-ci, tu devrais te retrouver avec une distance de mise au point de 1m indiquée sur l’optique. Dans tous les cas, prends la photo. Tu pourras ensuite confirmer si ta mise au point est bien faite à l’endroit souhaité.
Teste comme ceci plusieurs distances de mise au point. Termine ce test en faisant la mise au point d’un sujet lointain (mise au point dite “à l’infini”). La photo finale doit être bien nette. Privilégie un sujet avec des détails pour te permettre de mieux apprécier la netteté de l’image finale.
Test d’autres fonctionnalités
N’hésite pas à faire des images en utilisant les fonctions proposées par ton modèle d’appareil photo. Essaye des poses longues, le retardateur, la mise au point en continu, etc.
Dans tous les cas, il est P.R.I.M.O.R.D.I.A.L que tu notes tes réglages pour chacune des images (ouverture, vitesse, mode de prise de vue le cas échéant). Ces notes te permettront d’analyser d’éventuels problèmes.
Par ailleurs, si tu remarques quelque chose d’inhabituel lors de la prise de vue (bruit étrange, difficulté à réaliser une opération, etc), note le et décris le avec le plus de détails possible (Quand est-ce arrivé sur la pellicule ? Qu’as tu fais avant que ça n’arrive ? Qu’est ce que tu as fait pour débloquer la situation ?). Tous ces détails t’aideront à comprendre ce qui a pu se produire une fois que tu auras récupéré les images.
Une fois la pellicule rembobinée, dépose la dans un laboratoire professionnel qui pourra te développer ton film et scanner les images.
Etape 6 : Analyse tes images
Une fois que tu auras reçu les images du laboratoire, je t’invite à regarder d’abord ton négatif (coupé en bandes dans un feuillet de classement). Pour mieux voir les images, mets toi devant une fenêtre ou positionne le feuillet de classement devant un fond blanc sur un écran d’ordinateur. Tu peux aussi acheter une petite tablette lumineuse si tu as plus de budget.
Voici un petit tableau récapitulatif des problèmes potentiels que tu peux avoir sur tes images (au niveau de ton négatif et/ou sur les scans) ainsi que les causes possibles du problème :
Problèmes | Cause(s) possibles |
---|---|
Tu constates un écartement irrégulier entre chaque image sur ton négatif voire des images qui se chevauchent | – La pellicule a mal été chargée – Le système d’armement est grippé |
Les images se chevauchent de manière régulière | – La pellicule a mal été chargée – Le système d’armement est mal calibré |
Les photos qui sont censées avoir la même exposition sont sous-exposées ou surexposées | – Les valeurs d’ouverture et de vitesse n’ont pas été bien réglés à la prise de vue – Une ou plusieurs vitesses ne fonctionnent pas (à identifier à partir des notes) – L’ouverture sélectionnée n’a pas enclenché la bonne fermeture du diaphragme |
Tu constates des rayures sur ton négatif | – Le dos de l’appareil comporte un élément qui ‘frotte’ ton film lors de l’avancement |
Tu constates une tâche lumineuse ou un trait de lumière régulier sur tes images | – Ton appareil a des fuites de lumière (souvent à cause de mousses trop anciennes) |
Tout ou partie de l’image est floue | – Tu as mal fait ta mise au point – Ton film n’est pas parfaitement plan dans l’appareil – Le système de mise au point de ton objectif est décalé (surtout si tu as un appareil de type “rangefinder” ou “télémétrique”) |
Ta pellicule est complètement transparente | – La pellicule a mal été chargée et n’a pas avancé dans l’appareil – Le rideau ne s’enclenche pas lorsque tu déclenches (seulement le miroir) |
Les images ont des poussières ou des petites tâches sombres | – Des saletés se sont glissées dans ton boîtier : un nettoyage à la poire soufflante est probablement nécessaire ! – Ton optique est sale, nettoie les lentilles avec soin (type papiers spéciaux et nettoyants pour lunettes) – Des saletés se sont glissées dans ton bloc optique Remarque : si les saletés sont nettes et petites, c’est qu’elles sont près du film, le plus souvent à cause de la mousse dans le dos. Si ce sont des tâches, ça viendra plutôt de l’avant du boitier (optiques). |
Conclusion
J’espère que cet article t’as aidé ! Rappelle toi de ne jamais forcer un mécanisme quel qu’il soit : tu causerais plus de dégâts qu’autre chose.
Quoiqu’il en soit, si tu n’arrives pas à comprendre ce qui a pu se passer sur tes images, n’hésite pas à te rendre dans un laboratoire pour demander conseil à un professionnel qui pourra te donner des pistes. Tu peux aussi te renseigner auprès d’un réparateur indépendant très cool et compétent qui a contribué à l’écriture de cet article : https://hostophoto.fr