Est-ce que vous êtes certains de bien fermer vos pellicules 120 une fois terminées ? Je parie que non ! C’est ce qu’on va voir ensemble dans cet article où je vais vous montrer la bonne et la mauvaise manière de faire.
La mauvaise manière de faire
Je ne sais pas vous mais moi, je ne me suis jamais trop posé la question de comment bien sceller mes bobines 120. Une fois que j’ai terminé mon rouleau, je le sors de mon boitier. Je plaque ensuite la fin du papier protecteur contre le reste de la bobine. Enfin, je scelle le tout en léchant la petite languette de papier que je plaque sur l’ensemble.
Sauf que, depuis toujours, je suis embêté au moment du développement. En effet, en procédant de cette manière, il est assez compliqué de retirer la languette collée au papier. On arrache souvent une partie du papier protecteur, on gratte, on s’énerve, bref, c’est pas l’idéal.
Un jour, alors que je rendais visite à mon labo, je me suis fait engueulé car apparemment, je suis loin d’être le seul à faire ça. En même temps, je les comprends : quand vous faites une bobine de temps en temps ce n’est pas grave de mal fermer sa bobine. Mais quand vous en traitez plusieurs par jours, c’est déjà un peu plus chiant !
Voyons donc comment bien faire les choses !
La bonne manière de faire
L’idée est de procéder de la même manière que précédemment sauf qu’il faut d’abord faire une petite manipulation au niveau de la fin du papier protecteur avant de le sceller. L’idée, c’est de créer une légère sur-épaisseur qui va faciliter la section de la languette lorsqu’on désire développer le film.
Il faut donc rabattre le bout de la languette et replier le tout sous le papier protecteur. Maintenez bien le papier ainsi plié puis faites comme d’habitude en léchant la languette pour sceller la bobine.
D’ailleurs, vous remarquerez que, sur les pellicules Kodak, c’est le même principe qui est utilisé pour sceller les bobines “à exposer”.
Les cas particuliers
Pour terminer, sachez qu’il existe des pellicules qui disposent d’un petit scotch ou ruban adhésif prévu par le fabriquant (chez Lomography notamment). Dans ce cas, il n’est pas forcément nécessaire de créer cette petite sur-épaisseur car le scotch se défait assez facilement.
Par contre, je préfère toujours rajouter un petit bout de scotch d’électricien. L’expérience m’a montré que, dans la plus part des cas, le scotch fabriquant n’est pas assez adhésif. La pellicule exposée peut alors s’ouvrir dans votre sac et des fuites de lumière peuvent apparaître.
Bref, tout ça pour vous dire qu’avoir un peu de scotch d’électricien dans son sac est toujours pratique pour sceller une pellicule 120.